Martin Admin
Messages : 285 Date d'inscription : 05/03/2008 Localisation : Mousseray et environs...
Feuille de personnage Genre: Guerrier Arme (si aucune, laisser vide): Mon, épée, forgée par Biso le héros avec une étoile tombée du ciel.
| Sujet: Re: Une après-midi à l'abbaye... Ven 20 Aoû - 20:25 | |
| Il se trouvait qu'Henriette et Babouche, deux jeunes souricettes, s'étaient éloignées des autres Bout d'Chous, et se promenaient allègrement dans les couloirs de l'abbaye.
- Tu crois qu'on va bientôt pouvoir sortir? demanda Henriette. - Je sais pas du tout du tout! Les grands ont dit que si on sortait on serait tout mourus! répondit Babouche.
Elles ne se rendaient pas compte que des oreilles malveillantes les écoutaient attentivement:- T'entends ça? chuchota la première fouine à son compère. - Ouais, j'crois qu'y a des p'tits imbéciles qu's'approchent. Y vont pas comprendre c'qui leur arrive quand on va leur fracasser l'crâne! répondit la deuxième, en tapotant sa main avec son barreau de chaise.
- T'es un crétin ou quoi? C'est des mioches: on va les prendre en otages! Si on m'nace leur vie, tout l'monde fera c'qu'on veut pour les protéger, on aura même pas b'soin d'se battre! T'as pigé? On les assomme mais on les garde en vie.
La deuxième fouine fit un signe de la tête pour dire qu'elle avait "pigé". Et lorsque les deux Bout d'Chous arrivèrent près d'eux, il leur sautèrent dessus et les assommèrent.
Pendant ce temps, Martin se trouvait dans les cuisines, en train de discuter avec Coupécor, de tout et de rien. Pour lui qui avait vécu de si terribles moments, chaque instant de vie simple, ou rien de dangereux ou de triste ne se passait, était pour lui un délice. Martin fut donc décu puis terrifié lorsqu'arrivèrent dans la cuisine les deux fouines. Dont chacune tenait une souricette par le cou. Coupécor poussa un gémissement effrayé.
- Faites' c'qu'on vous dit et on leur f'ra pas d'mal, dit la première fouine. Martin serra les dents mais aquiesca.
- Pour commencer, donnez-nous deux gros couteaux bien pointus. C'satané blaireau nous a piqué nos armes, y faut qu'on les remplace.
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